Dossier Maurice Rollinat |
MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE |
Le XIXe Siècle
Mardi 18 avril 1899
Page 1.
(Voir le texte d’origine sur Gallica.)
LES ON-DIT
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Maurice Rollinat a publié à la Bibliothèque Charpentier un nouveau livre de vers : Paysages et Paysans. C’est le sixième, et ces vers d’arrière-saison ont la fleur d’originalité, la senteur agreste qu’on respire dans les Brandes, le premier recueil du poète, C’est que Rollinat n’a jamais bien aimé, au fond, que les champs et les bois, qu’il est retourné à la Nature, que voilà tout près de vingt ans qu’il vit eu tête-à-tête avec elle. Et il lui fallait cet amour tenace, cette longue fréquentation, jamais lassée, qui maintient son esprit dans une perpétuelle alternative d’admiration et de curiosité, pour écrire un livre comme celui qu’il nous donne aujourd’hui. Les paysans y parlent leur langue ; les paysages, sombres ou radieux, s’y reflètent avec la fidélité du ciel dans une mare d’eau vive. Nous reviendrons sur ce livre de nature et de vérité, d’un altier panthéisme, et qui étonne, à l’heure trouble où nous sommes, comme une bouche sincère, une figure sereine. – Ch. F.
(…)
Remarques de Régis Crosnier :
– 1 – Cet article a été publié à l’identique dans Le Rappel du 18 avril 1899, page 1 ; les deux journaux étant couplés.
– 2 – « Ch. F. » sont vraisemblablement les initiales de Charles Frémine.
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