Dossier Maurice Rollinat |
MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE |
Le Rappel
Dimanche 21 juillet 1895
Page 2.
(Lire le texte d’origine sur Gallica.)
LES ON-DIT
(…)
Maurice Rollinat est décoré comme poète et comme musicien, deux qualités qu’il possède à un degré au moins égal, bien que sa musique soit plutôt goûtée des artistes et des poètes que des musiciens de profession.
Je me rappelle qu’un soir, chez Leconte de Lisle, où il y avait réunion nombreuse, Rollinat se mit au piano et chanta de sa belle voix, si profondément captivante, une mélodie qu’il venait de composer sur le sonnet de Baudelaire, qui commence par ce vers :
Vous êtes un beau soir d’automne clair et rose.
Quand il eut fini, Leconte de Lisle, qui pourtant ne s’émeuvait pas facilement et n’était nullement prodigue de compliments, se leva transporté, et prenant les mains de Rollinat : « C’est superbe ! c’est admirable ! lui répétait-il, vous me voyez tout ému… »
Onques ne vis, en effet, un Leconte de Lisle aussi enthousiaste.
(…)
Le Passant.
Remarque de Régis Crosnier : « Le Passant » est un des pseudonymes utilisés par Ernest d’Hervilly, poète et journaliste (cf. Dictionnaire des pseudonymes page 91, de Georges D’Heylli, Dentu et Cie éditeurs, Paris, 1887, 561 pages).
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