Dossier Maurice Rollinat

 

MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE

Portrait de Maurice Rollinat par Catherine Réault-Crosnier.

 

Le Petit Parisien

Mardi 27 octobre 1903

Page 2.

(Voir le texte d’origine sur Gallica.)

 

 

ÉCHOS

(…)

Le poète Maurice Rollinat est mort hier matin, à huit heures, dans la maison de santé du docteur Moreau de Tours, à Ivry-sur-Seine.

C’est jeudi dernier, dans la soirée, qu’il avait été amené dans cet établissement.

L’auteur des Névroses et des Apparitions était dans un état de faiblesse extrême, et deux infirmiers durent le porter jusqu’au petit pavillon qu’il devait occuper, près de la chapelle de l’ancien domaine des Miramionnes. C’est là qu’il a succombé, malgré les soins des docteurs Moreau de Tours et Dheur, entouré de ses amis.

Selon la volonté du défunt, sa dépouille mortelle sera transportée à Fresselines, dans la Creuse, où déjà repose la femme du poète, morte récemment.

C’est un grand et fier artiste qui disparaît, un écrivain de race, qui honora la poésie et les lettres françaises.

Maurice Rollinat était né en 1853 ; il avait donc tout juste cinquante ans.

 

Remarques de Régis Crosnier :

– 1 – Maurice Rollinat ne sera pas inhumé à Fresselines, mais dans le cimetière Saint Denis de Châteauroux.

– 2 – La personne « morte récemment », n’était pas sa femme, mais sa compagne Cécile Pouettre, décédée le 24 août 1903, et inhumée au cimetière du Père Lachaise à Paris et non à Fresselines.

– 3 – Maurice Rollinat n’est pas né en 1853, mais le 29 décembre 1846. Il est donc décédé dans sa cinquante-septième année.