Dossier Maurice Rollinat |
MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE |
Le National
Dimanche 23 janvier 1898
Page 2.
(Voir le texte d’origine sur Gallica.)
Notes Littéraires
(…)
Je viens de lire : Ce que dit la vie, Ce que dit la mort, de Maurice Rollinat. Sages leçons infligées aux humains par le verbe du Penseur, verbe magnifique, sonore et clair qui s’élève et clame au nom du néant factice qui nous germe et nous viole : La Vie, au nom aussi de l’Inconnu, qui sera le « connu » de l’avenir La Mort ! Ces pages disent à la fois, l’Amour simple bel à comprendre et à professer et l’Indifférence utile à cultiver. Ai-je bien compris la sorte d’antithèse érigée par le poète des deux puissances contraires, mais unies : Vie et Mort.
Ce petit chef-d’œuvre restera, il a parlé, il parlera encore aux demains. Le voilà devenu la pieuse propriété des lettrés et de quelques bibliophiles grâce à un ami des Lettres et du Livre, « M. le docteur Emile Goubert », que je viens ici remercier publiquement.
(…)
Emmanuel Hache.
Remarques de Régis Crosnier :
– 1 – Emmanuel Hache ( ? – mai 1921) est un journaliste mais aussi un poète puisqu’il avait déjà publié au moment de cet article, Le Vol des Songes, poésies (Impression de R. Dubois Tours, 1896, 38 pages) et Pour des Femmes, poésies (F. Clerget éditeur, Paris, 1897, 185 pages). Dans la présentation du Vol des Songes parue dans Mercure de France du 1er août 1896, page 343, nous pouvons lire : « (…) il y a dans ce recueil de vers de la passion – et un poème traitant des craquements du cercueil sous l’effort du cadavre qui se raidit. (…) ». Ceci ne peut que le rapprocher de Maurice Rollinat.
– 2 – L’annonce de la parution de Ce que dit la Vie, Ce que dit la Mort était parue dans Le National du 9 janvier 1898, page 2 (même rubrique, même auteur).
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