MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE
| Dossier Maurice Rollinat |
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MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE |
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Le National
Dimanche 9 janvier 1898
Page 2.
(Voir le texte d’origine sur Gallica.)
NOTES LITTÉRAIRES
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Une indiscrétion : Un homme de cœur, doublé d’un lettré et d’un bibliophile acharné, M. « le docteur Emile Goubert » vient de prendre l’initiative d’éditer deux articles de grand caractère dus à la plume éminemment géniale de Maurice Rollinat, ce poète pour lequel je professe un culte véritable, et que je place – avec les vrais sensitifs et quelques intellectualistes – au rang des rares gloires poétiques vivantes de notre époque.
Ces articles parurent naguère, presque jadis, en un grand quotidien parisien. Ils sont titrés : Ce que dit la Vie, Ce que dit la Mort, et ils forment une plaquette unique, tant par le génie de l’auteur que par la joliesse de l’édition. Je parlerai à nouveau de ce petit chef-d’œuvre.
(…)
Emmanuel Hache.
Remarques de Régis Crosnier :
– 1 – Emmanuel Hache ( ? – mai 1921) est un journaliste mais aussi un poète puisqu’il avait déjà publié au moment de cet article, Le Vol des Songes, poésies (Impression de R. Dubois Tours, 1896, 38 pages) et Pour des Femmes, poésies (F. Clerget éditeur, Paris, 1897, 185 pages). Dans la présentation du Vol des Songes parue dans Mercure de France du 1er août 1896, page 343, nous pouvons lire : « (…) il y a dans ce recueil de vers de la passion – et un poème traitant des craquements du cercueil sous l’effort du cadavre qui se raidit. (…) ». Ceci ne peut que le rapprocher de Maurice Rollinat.
– 2 – Ce que dit la Vie et Ce que dit la Mort ont été publiés dans le Gil Blas du 16 avril 1892, pages 1 et 2 (pour le premier) et du 22 avril 1892, pages 1 et 2 (pour le second).
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