Dossier Maurice Rollinat |
MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE |
Le Journal pour tous
21 février 1892
Page 142 (dixième du numéro).
(Voir le texte d’origine sur Gallica.)
COURRIER LITTÉRAIRE
(…)
Aujourd’hui, paraît un nouveau livre de Maurice Rollinat : La Nature (Charpentier et Fasquelle, éditeurs).
Par les fragments que nous en publions, nos lecteurs peuvent déjà se faire une idée de cette œuvre que nous croyons appelée à un très vif succès.
Le poète des Névroses et de l’Abîme décrit, en ces belles pages, la grandeur et le mystère des éléments, – les délicieux refuges offerts à la pensée par les champs, les bois, les bords de rivières, – l’existence cachée, patiemment observée, des animaux de la terre et de l’eau.
Tous ceux qui ont le goût, l’habitude ou le regret de la campagne, liront ces admirables poèmes, de pensée haute et de charme familier, où Maurice Rollinat a célébré le coin de terre où il est né en même temps qu’il a dégagé les aspects essentiels des choses.
Remarques de Régis Crosnier :
– 1 – Le premier, le troisième et le quatrième paragraphes sont la reprise de l’article publié dans La Justice du 16 février 1892, page 3.
– 2 – Le Journal pour tous a publié dans la page précédente de ce numéro les poèmes « Nuit Mystique » et « Les Libellules ». Dans l’édition du 14 février page 128 (huitième du numéro), figurait « Impression d’Hiver ».
– 3 – L’auteur écrit que « Maurice Rollinat a célébré le coin de terre où il est né ». Or le livre La Nature a été écrit à Fresselines (Creuse) et Maurice Rollinat est né à Châteauroux (Indre).
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