Dossier Maurice Rollinat |
MAURICE ROLLINAT DANS LA PRESSE |
La Justice
Vendredi 23 février 1883
Page 3.
(Voir le texte d’origine sur Gallica.)
LES NÉVROSES
Le volume de Maurice Rollinat, les Névroses, a paru chez Charpentier, ainsi que nous l’avions annoncé, La première édition a été enlevée eu quelques heures. On sait tout le bruit ou plutôt l’immense concert d’éloges qui a retenti au sujet de ce recueil de vers avant sa publication. Un tel succès avant la lettre eût été un écueil pour toute œuvre de second ordre ; le jeune poète, à la forme magistrale, à l’originalité puissante, sort triomphant de cette épreuve.
Nous reviendrons sur ce livre, dont nous reproduisons aujourd’hui les pièces suivantes, où éclate le merveilleux talent descriptif de l’auteur :
Villanelle du ver de terre
(…)
Le petit lièvre
(…)
Les frissons
(…)
Les Roses
(…)
Maurice Rollinat.
Remarque de Régis Crosnier : À la fin du texte de présentation l’auteur indique : « Nous reviendrons sur ce livre ». En effet, dans l’édition du 1er mars 1883, pages 1 et 2, Gustave Geffroy signera un très long article simplement intitulé Les « Névroses », dans lequel il présentera l’ouvrage et analysera de manière élogieuse la poésie de Maurice Rollinat. Gustave Geffroy est le secrétaire de la rédaction de La Justice, c’est vraisemblablement lui l’auteur du texte ci-dessus.
|